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iosif valestras

Joseph Baleste

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iosif valestras
Joseph Baleste

Joseph Baleste ou Valestras ou Balestras était un officier Français philhellène, né en Crète. Il fut officier de Napoléon Bonaparte. 
Le 7 juin 1821, il se rendit en Grèce, avec Dimitrios Ypsilanti, afin de contribuer à l’organisation de la Lutte. Après sa précieuse contribution au Péloponnèse, il arriva à Loutro de Sfakia le 20 mars 1822, afin d’organiser la Lutte sur l’île. Quelques jours plus tard, l’officier expérimenté mena les combattants crétois à une bataille victorieuse, sur un site en dehors de Réthymnon. Il avait, par la suite, l’intention d’occuper le Fort de Réthymnon et d’y transférer le siège de la Guerre d’Indépendance crétoise qui, alors, se trouvait à Loutro. Cependant, son aura et sa popularité parmi les combattants alimentaient la crainte et l’envie d’Afentoulief et d’autres combattants crétois. Ainsi, ceux-ci sabotèrent l’opération de Baleste, au printemps 1822. Lors de la bataille du 15 avril visant à prendre le fort, non seulement Baleste essuya une défaite écrasante mais, de plus, il fut fait prisonnier et, ensuite, fut pendu, par les ottomans.
 

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George tsouderos

Georgios Tsoudéros

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George tsouderos
Georgios Tsoudéros

Né en 1756, à Asomatos d’Agios Vassilios, il était le frère aîné de Melchisédech Tsoudéros. Il fut chef de guerre et chef d’armée de la province d’Agios Vassilios. Avec Melchisédech, il dirigea plusieurs batailles durant la Guerre d’Indépendance de 1821, en Crète. 
Le 17 décembre 1821, Michaïl Afentoulief le nomma ekatontarchos (commandant d’un bataillon de 100 hommes) et, un an plus tard, le 4 juillet 1822, pentakosiarchos (commandant de 500 hommes). De plus, après la reconnaissance du « Conseil crétois », en 1828, Georgios Tsoudéros fut un des cinq chefs d’armée de Crète nommés par le Quartier général.
À la fin de la Guerre d’Indépendance de 1821, le Protocole de Londres n’incluait pas la Crète dans l'État grec nouvellement constitué. Georgios Tsoudéros refusa de cesser de lutter pour la liberté. Jusqu’à 1831, il parcourait les montagnes de l’île, pourchassant l’ennemi. En 1841, à un âge très avancé, il participa ou soulèvement des Chairetides, qui fut un échec. En reconnaissance des précieux services qu’il rendit à la nation, le roi Otto nomma Georgios colonel du convoi royal, en 1833. 
Ce chef de guerre dynamique qui lutta pour la liberté jusqu’à la fin de sa vie mourut loin de la Crète, en 1846, à l’âge de quatre-vingt-dix ans.
 

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Melchisedek

Melchisédech Tsoudéros

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Melchisedek
Melchisédech Tsoudéros

Il s’agit d’une personnalité éminente parmi les combattants de 1821, en Crète. Avec ses frères Georgios et Ioannis, il joua un rôle particulièrement déterminant dans l’organisation et la propagation de la Guerre d’Indépendance sur l’île. 
Il est né en 1769, à Asomatos d’Agios Vassilios. Son nom laïc était Michaïl. Il adopta le nom de Melchisédech en 1810, lorsqu’il fut ordonné hiéromoine au monastère de Prévéli dont, à peine sept ans plus tard, il sera nommé abbé. 
Avant la déclaration de la Guerre d’Indépendance, il fut initié à la Société des Amis (Filiki Etaireia). Peu après la déclaration de la Guerre au Péloponnèse, il créa avec ses frères les premiers bataillons de Crète. Selon les témoignages, il hissa le premier drapeau de la Guerre d’Indépendance à Aï-Giorgis Methystis, proclamant officieusement la Guerre sur l’île, le 24 mai 1821. Ensuite, il mena plusieurs batailles victorieuses, principalement dans l’arrière-pays de Réthymnon mais aussi dans celui de La Canée. De plus, en mai 1822, il participa à la 3ème Assemblée des crétois, à Armenoi de La Canée, où il fut chargé de la mission de frontistis sous le préfet général de Crète, Michaïl Komninos Afentoulief.
Le Tsouderogoumenos (« abbé Tsoudéros »), comme on l’appelait, tomba en héros à Polemarchi de La Canée, le 3 février 1823, lors d’une bataille menée pour prendre la Tour de Kissamos.

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