Il s’agit d’une personnalité éminente parmi les combattants de 1821, en Crète. Avec ses frères Georgios et Ioannis, il joua un rôle particulièrement déterminant dans l’organisation et la propagation de la Guerre d’Indépendance sur l’île.
Il est né en 1769, à Asomatos d’Agios Vassilios. Son nom laïc était Michaïl. Il adopta le nom de Melchisédech en 1810, lorsqu’il fut ordonné hiéromoine au monastère de Prévéli dont, à peine sept ans plus tard, il sera nommé abbé.
Avant la déclaration de la Guerre d’Indépendance, il fut initié à la Société des Amis (Filiki Etaireia). Peu après la déclaration de la Guerre au Péloponnèse, il créa avec ses frères les premiers bataillons de Crète. Selon les témoignages, il hissa le premier drapeau de la Guerre d’Indépendance à Aï-Giorgis Methystis, proclamant officieusement la Guerre sur l’île, le 24 mai 1821. Ensuite, il mena plusieurs batailles victorieuses, principalement dans l’arrière-pays de Réthymnon mais aussi dans celui de La Canée. De plus, en mai 1822, il participa à la 3ème Assemblée des crétois, à Armenoi de La Canée, où il fut chargé de la mission de frontistis sous le préfet général de Crète, Michaïl Komninos Afentoulief.
Le Tsouderogoumenos (« abbé Tsoudéros »), comme on l’appelait, tomba en héros à Polemarchi de La Canée, le 3 février 1823, lors d’une bataille menée pour prendre la Tour de Kissamos.
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